Comment faire pour penser un peu plus à soi et un peu moins aux autres ?

L’été approche et peut-être prendrez-vous bientôt quelques jours de vacances… Ne serait-ce pas l’occasion rêvée de vous poser, de penser un peu plus à vous et un peu moins aux autres ? Penser à soi-même est rarement la « tâche » que l’on met en haut de sa to do list et pourtant… Penser à soi est une pratique saine, utile et nécessaire ! Voici donc un petit mode d’emploi pour faire de vous une priorité et, surtout, arrêter de croire que ça fera de vous quelqu’un d’égoïste. Qui sait, prendre quelques minutes pour la lecture de cet article sera peut-être l’occasion de commencer à prendre un peu de temps pour vous ?

Arrêter de penser que se prioriser est un acte égoïste !

Faire de soi une priorité, est-ce permis ? Bien sûr que non ! C’est même plutôt mal vu… Mais, si vous lisez mes articles régulièrement, vous savez que ce que les autres vous reprochent, c’est en fait ce qu’ils s’interdisent à eux-mêmes. Je m’explique : si vous avez emprunté la voie royale de l’amour de soi, cela veut dire que vous êtes capable de faire de vous une priorité. Donc, vous prenez du temps pour vous, vous vous faites plaisir, vous appréciez votre propre compagnie… Bref, vous vous chouchoutez.

Si cela fait jaser autour de vous, dites-vous que c’est parce que les personnes qui jasent vous envient. Ce que nous reprochons aux autres n’est qu’un reflet de nous-même que nous avons du mal à gérer. Si, en revanche, vous lisez cet article et que vous vous reconnaissez dans les personnes qui envient celles qui arrivent à penser à elle en priorité, j’ai une bonne nouvelle : vous en avez le droit aussi !

La seule personne qui peut vous donner l’autorisation de penser à vous, c’est vous. Alors prenez ce droit de faire de vous une priorité. Cela ne vous empêchera pas d’être présente, vraiment présente, pour vos proches, enfants, amis, parents, etc. Au contraire, quand on se priorise, on s’occupe aussi mieux des autres. Parce que prendre soin de soi, c’est cultiver une énergie positive et, de ce fait, avoir un impact plus positif sur son entourage. En fait, les heures que l’on passe à prendre soin de soi devraient être remboursées par la sécu…

Lever les interdits et les peurs du « qu’en-dira-t-on »

« Charité bien ordonnée, commence par soi-même » Et ce n’est pas moi qui le dis ! Ce proverbe bien connu signifie qu’il faut penser à soi avant de s’occuper des autres. Mais il est tellement peu appliqué…

En réalité, de quoi avons-nous peur en nous mettant sur la liste de nos priorités ?

• De ne plus être aimé ;
• D’être jugé ;
• D’être vu comme quelqu’un d’égoïste ;
• D’être critiqué ;
• D’être vu comme une mauvaise mère/un mauvais père ;
• Etc.

Ah… Ce fameux « regard de l’autre » ! Pourtant, même « ces autres » vous le disent : « Repose-toi ; prends du temps pour toi ; si ce n’est pas fait aujourd’hui, ce sera fait demain… » Et vous savez très bien que, pour préserver vos ressources et votre énergie, vous avez besoin de repos, de faire des choses qui vous font plaisir, de vous retrouver seul de temps en temps, de faire le point, de vous isoler, etc. Pourquoi donc vous l’interdisez-vous ? Pourquoi est-ce si difficile ?

Prenez un moment pour réfléchir/ressentir si cette interdiction vient vraiment de vous. Avez-vous votre libre arbitre sur votre capacité à faire de vous une priorité ? Y a-t-il une phrase, une petite voix qui retentit dans votre tête lorsque vous envisagez, éventuellement, de penser à vous mettre sur cette liste ? À qui appartient cette petite voix ? Une fois que vous l’aurez identifiée, vous pourrez, très gentiment, rendre à César ce qui appartient à César.

Ensuite, libéré de cette petite voix qui vous empêche de faire ce que bon vous semble, vous pourrez commencer à créer de nouvelles habitudes. Ne procrastinez plus ce moment dont vous rêvez, loin de vos responsabilités et de vos multiples engagements. Prenez un nouvel engagement envers vous-même en vous autorisant à vous mettre en haut de votre « to do list ». Vos batteries seront rechargées et vous serez d’autant mieux disponible pour le reste.

Penser à soi-même sans culpabiliser

J’imagine que cette petite voix qui vous arrivait à l’oreille jusqu’ici était assez douée pour faire naître en vous un sentiment de culpabilité. La culpabilité, ça ne sert à rien ! Du moins, pas dans le cas qui occupe cet article. C’est un sentiment improductif et qui vous pousse à faire des choses que vous n’avez pas forcément envie de faire. La culpabilité est un obstacle majeur à l’authenticité et à l’affirmation de soi ! Elle nous fait croire que nous sommes indispensables et que les autres ne peuvent pas se passer de nous. Elle naît aussi lorsque nous portons des responsabilités qui ne nous appartiennent pas.

Je ne suis pas en train de vous dire de faire de vous la seule et l’unique priorité dans votre vie. Je vous invite, simplement, à noter sur votre liste : « Penser à moi ! ». De cette façon, vous n’oublierez pas que vous êtes aussi important(e) que toutes les autres personnes et choses à faire qui remplissent vos pensées et votre emploi du temps. Vous êtes la seule personne avec qui vous passerez chaque minute de votre vie. N’est-ce pas une raison suffisante pour être aussi disponible et bienveillant avec vous-même qu’avec les autres ?

Prendre des engagements envers vous-même

La valeur « engagement » est probablement très importante pour vous. Le problème de cette valeur, c’est qu’elle est souvent tournée vers les autres. Or, il est important de vous l’appliquer aussi à vous-même. Alors, maintenant que vous êtes à la fin de cet article, quel engagement prenez-vous envers vous-même pour faire de vous une priorité ? Pour arrêter de faire passer tout et tout le monde avant vous ? Quelle promesse vous faites-vous ? Jouez le jeu. Je vous invite à prendre un stylo et une feuille de papier et à noter ce que vous vous promettez. Parce que quand c’est noté, c’est plus concret et vous pourrez vous relire régulièrement pour voir si vous avez progressé et si vous arrivez enfin à prendre un peu de temps pour vous.

Pensez aussi, si vous avez des enfants, à ce que vous avez envie de leur transmettre. Je suis sûre que vous avez envie qu’ils soient des adultes accomplis, heureux et capables de prendre soin d’eux tout en étant tournés vers les autres. Montrez-leur l’exemple. C’est comme cela qu’ils se donneront l’autorisation de le faire.

 

Pour terminer, j’ai envie de vous dire que le monde a besoin de personnes équilibrées, bien dans leurs baskets et aimantes. Pensez à soi-même est important pour l’équilibre auquel nous rêvons tous. Donnez-vous le droit de vous échapper, de remettre à demain la relecture de l’exposé de votre fille ou les problèmes de cœur de votre ami(e) pour prendre un moment pour vous. Le monde continuera de tourner, je vous le promets.

Prenez soin de vous !

 

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